Un fabricant de ferraillage exploite des lignes de production intégrées pour transformer des lingots d'acier brut en barres de renforcement, combinant une expertise métallurgique avec un ingénierie précise. Le processus commence par le chauffage des lingots (1 100–1 200°C) dans des fours de réchauffage, suivi d'un laminage à chaud à travers une série de stands pour obtenir le diamètre et le motif de nervures souhaités, conformément aux normes comme ASTM A615, EN 10080 ou GB/T 1499.2. Pour les grades haute résistance, un traitement thermomécanique (TMT) est appliqué : un refroidissement contrôlé après le laminage pour former une couche externe durcie et un cœur ductile, augmentant la résistance à la contrainte de 20–30 %. Les laboratoires de contrôle qualité effectuent des tests rigoureux : analyse chimique (spectrométrie à plasma couplé inductivement), essais de traction (avec mesure de la résistance à la contrainte à 0,5 % d'offset) et essais de flexion (180° autour d'un mandrin d'un diamètre égal à 3D pour des ferraillages de 25 mm). Les fabricants proposent un portefeuille produit diversifié : barres de ferraillage en acier au carbone (235–400 MPa), barres microalliées (400–600 MPa), et produits spéciaux (barres en acier inoxydable pour les structures maritimes, barres revêtues d'époxy pour les installations nucléaires). Les certifications comme ISO 9001, CE, et API (pour les barres destinées à l'industrie pétrolière) sont standards, avec des systèmes de traçabilité suivant chaque lot de chaleur du lingot au produit fini. L'innovation se concentre sur le développement de barres de ferraillage avec une plus grande ductilité pour les zones sismiques (Agt ≥12 %) et des revêtements écologiques (alliances zinc-aluminium utilisant 30 % moins de zinc), en alignement avec les objectifs mondiaux de durabilité tout en répondant à la demande croissante d'infrastructures résilientes.